ENCORE UN WEEK-END DONT ON SE SOUVIENDRA !
Comme lors des rencontres précédentes, le week-end qui vient de s'achever restera dans les mémoires car il s'est déroulé de la meilleure
des façons, le soleil ayant décidé de se remettre au boulot ! En effet, avec nos amis belges, nous appréhendons la vie avec les mêmes
considérations.
Leur venue démarrait fort car si le fût de Gouyasse promis (pas moins de 50 l. !) était bel et bien dans le minibus venant de Belgique, il
n'y avait pas la pompe ad-hoc, nos visiteurs pensant qu'il y en avait une à la salle ! Il fallait donc en trouver une, ce qui est aussi difficile
que de trouver un ancien sobre ! Branle-bas de combat pour trouver la pièce permettant de glisser dans nos gosiers avides la cervoise belge !
Nos plus fins limiers étaient alors priés de se mettre en chasse et le duo Blasse/Pax mit à peu près 15 secondes pour dégotter l'outillage
recherché. Nous noterons qu'ils ont été bien plus efficaces pour ce job que sur un terrain de foot, mais on ne leur en voudra pas !
Arrivés et installés à leur hôtel, nos amis ont donc pris la direction de Louchy pour rencontrer Robert et Madame Fugier, vignerons de leur
état. Après une dégustation de sa production, les athois et les moulinois qui les accompagnaient ont fait le plein du vin qui jadis agrémentait
la table des rois de France. Puis après un rapide passage à l'hôtel, cap sur Marigny. Après un bon apéro, la paella du "P'tit Ju" était avalée
sans sourciller par chacun, car excellente aux dires de tous. En cuisine, la bande de courageux (heureusement il y en a chez les anciens)
avait retroussé les manches pour se battre avec la vaisselle car 70 convives, ça salit les ustensiles ! Après une courte nuit, une autre
bande de courageux (en grande partie les mêmes que la veille) s'attelait à la tâche, à savoir la préparation de la salle pour la soirée
de gala d'après-match et de la confection du repas. Didou avait mis le tablier de compétition et le reste de la troupe, Hervé B. en tête a
commencé les p'luches ! Pas de doigt coupé, ce qui est un exploit vu l'adresse de certains !
De son côté, notre super-chef Christain Simetière, pied au plancher, préparait de main de maître le pâté aux patates, la pompe aux grattons
et au bleu étant déjà prête. Pendant ce temps avec le Bip comme chaperon, les athois se coltinaient la visite de la maison Mantin, visite
très appréciée. A 11 h, guère plus, tout était calé à la salle des fêtes : la salle était nickel-chrome malgré quelques problèmes de
ballons de baudruche vite résolus par nos ingénieurs, et il n'y avait plus qu'à faire cuire et assaisonner le veau, une formalité pour Didou
et ses sbires. Un apéro bien gagné avalé en vitesse et le reste de paélla mis à l'ombre, tout le monde se retrouvait au stade. Avec des
maillots flambants neufs, nous ne pouvions pas perdre et après avoir menés 3 à 0 à la pause, nous nous imposons finalement 7 à 0 ! Il faut
dire à la décharge de nos adversaires que, d'une part le terrain synthétique dont nous avons l'habitude les a probablement gêné, et que, d'autre
part ils n'étaient que 12 joueurs alors que nous étions 16. Une ou deux Kro à la buvette de FCM ayant étanché la soif, et les douches prises,
nous nous sommes retrouvés dans le fief de Monsieur le Maire. Alors là, plus de rigolage car les espécialistes es-gouyasse eurent tôt fait de
mettre en route la mécanique, et alors la Gouyasse coula, coula, coula ! Quand il n'y en avait plus dans les godets, il y en avait encore ! La
soirée commençait donc sur un tempo genre record du monde !
C'était alors le moment incontournable du protocole. Discours des uns et des autres, et avant les remises de cadeaux de part et d'autre aux
huiles (de notre côté, nous avons offert un survêt à Didou, récompense plus que méritée pour la qualité de l'imposant travail qu'il effectue
depuis maintenant deux décénies), intermède musical de la part d'Aldo et de Didier qui méritent de passer au POPB (Palais omnisport de
Paris-Bercy) ! A ce moment, chaque moulinois ayant joué a remis à chaque athois son maillot du match sur lequel était floqué notre logo,
Moulins-Ath et 31 MAI 2014 ! Après les écharpes, les maillots ! De leur côté, les athois offraient à chacun un DVD du duo Aldo/Didier tandis
que MDS, JJP, AV, CG et GM recevaient une bouteille de l'apéritif des Géants ! En bons camarades, ils décidèrent que les 5 bouteilles seraient
tortillées lors de la prochaine réunion, fin août !
Il était temps de passer à table, non pas pour avouer quelque crime, mais pour reprendre des forces. Le pâté aux patates a fait des heureux,
aussi bien athois que moulinois, et nous renouvelons nos remerciements à Christian. La suite du repas était de la même veine (le veau, un régal),
et il y avait longtemps qu'Aldo faisait tousser la sono ! Pratiquement à la fin de la soirée, un drame terrible s'est produit : l'assèchement du
fût de Gouyasse, dû probablement à une fuite, catastrophe dont nous avons eu du mal à nous remettre ! A 2 h du mat', Aldo tomba la courroie, et
le temps de plier les gaules et de boire un dernier coup de Charles Vosmere, c'était quasiment 3 h !
Le lendemain dimanche, la même troupe de courageux était sur le pont à 9 h pour la 3è préparation de la salle et du barbecue. Puis, R-V à 10 h 45
place de la mairie de Moulins. A 11 h nos lascars belges étaient aux abonnés absents ! Diable que se passait-il ? Rien de grave en réalité,
simplement un problème de parking un peu loin ! Mais ce n'était rien par rapport à la suite ! A 11 h 15, pas d'élu en vue, ni à 20, ni 25, ni à la
demie. D'un autre côté, on s'en foutait un peu car on avait le feu vert pour boire un coup ! A Ath, on cherchait la clé de la mairie, à Moulins on
cherchait un élu ! Aussi doués les uns que les autres ! Finalement Johnny Kari,adjoint aux sports fraîchement élu arrivait au pas de charge, demandait
à JJP quelques précisions pour pouvoir dire deux mots ce que fit illico notre secrétaire en lui disant qu'ils venaient de Ath et en lui épelant "A-T-H".
Dans son allocution, Kari saluait fort gentiment et sans rire l'équipe d'Atéache !!! Authentique !
Un coup de blanc (certains en ont bu plusieurs, ils ont été vu !) derrière la cravate, un bout de pompe englouti sans scrupule et retour à la salle des
fêtes de Marigny et le barbecue pouvait cuire cotellettes, boeuf et autres saucisses. Le temps de la séparation approchait et après les bises d'usage,
les amies athoises et les amis athois grimpaient dans leurs véhicules pour regagner le Pays Vert !
Encore un beau et bon moment de passé entre Ath et Moulins !